Vous n'êtes pas identifié.
Le groupe Marnier-Lapostolle a annoncé hier que son site historique de Neauphle-le-Château fermera au deuxième semestre 2012. Située au coeur du village, l’usine fabriquait depuis 1880 la liqueur à base de cognac et d’écorces d’orange qui avait fait le succès et la renommée mondiale de l’entreprise. Selon la direction, il ne serait plus possible de continuer à fabriquer de l’alcool sur ce site pour des questions de sécurité.
C’est dans l’Eure et en Charente que la production sera délocalisée.
Ce déménagement s’inscrit aussi dans le projet de restructuration de la société, frappée par la crise des spiritueux, et qui prévoit 72 suppressions de postes sur 390 en France. Toujours selon la direction, les 28 salariés de Neauphle-le-Château se sont vu proposer des reclassements.
«C’est un bout de notre patrimoine qui s’en va »
Une sentence qui chagrine de nombreux habitants. Beaucoup ont grandi en même temps que la renommée mondiale de cette entreprise. La distillerie, fondée en 1827, fabrique depuis plus de cent vingt ans une liqueur à base de cognac et d’écorces d’orange dont la saveur n’a jamais changé. Mais, de leur côté, les techniques de production ont radicalement évolué.
Quand Faustine Mouette y a fait ses débuts en 1949, à l’âge de 16 ans, des « jeunettes » effectuaient les tâches dont se chargent désormais les machines. « On scellait les bouteilles une à une avec de la cire », se rappelle la retraitée, âgée de 76 ans. A l’époque, le spiritueux embaumait l’air. « Des dépôts de liqueur serpentaient dans les caniveaux. Les chiens venaient les laper. Ils étaient complètement ivres », sourit la grand-mère, très affectée par la fermeture de la distillerie. « C’est un bout de notre patrimoine qui s’en va », soupire-t-elle tristement. Même chagrin au salon de coiffure en face de l’usine, où Valérie Burg officie depuis plus de vingt ans : « Ça me fait tout drôle. A l’étranger, on connaissait notre ville grâce à eux. »
« C’est sûr qu’on regrette leur départ. Ils font partie de la famille », assure Bernard Joppin, le maire (SE) de Neauphle. A la place de l’usine, un musée pourrait peut-être voir le jour. Mais l’odeur qui enveloppe le village depuis plus de cent ans risque de s’évaporer à tout jamais.
J'ai habité pendant des années pas loin de cette usine et je trouve cela bien triste..
Je rajoute le site officiel ou est proposé beaucoup de recettes de cocktails et d'amuses Bouche...
Cliquez ici
Hors ligne
mouarf , encore une usine qui ferme...
Hors ligne
bien triste .... comme tu dis
Hors ligne
Surtout que c'est un alcool de renommé mondiale et c'est également mon digestif préféré ^^
Hors ligne
Repris en news sur le site... c'est vrai que c'est bien dommage tout ca
Hors ligne
c'est franchement dommage, mais peut être nécessaire pour éviter le dépôt de bilan
Mega: ce n'est pas le rhum ...
Hors ligne